Le récit de sérendipité / Le récit de l'acharnement. Evangelista Torricelli et Roberval sur l'aire d'une arche de cycloïde et sa longueur
Mise en récits opposés des découvertes scientifiques - Séminaire de Jean Dhombres
Jeudi 25 novembre 2021. Le récit de sérendipité / Le récit de l'acharnement. Evangelista Torricelli et Roberval sur l'aire d'une arche de cycloïde et sa longueur (salle Condorcet).
- Torricelli dit explicitement en 1644 qu"il est venu par hasard, mais non par chance, à trouver l'aire d'une arche de cycloïde, tout simplement parce qu'il avait réfléchi sur la méthode des indivisibles de Cavalieri, explicitée moins de dix ans plus tôt.
- Roberval l"avait trouvée quelques années plus tôt mais au terme d"une recherche acharnée, motivé par la volonté d'utiliser «les analytiques». Lorsqu'on annoncera en 1658 que Wren a pu trouver la longueur d'un arc de la courbe, Roberval pourvoit une jolie preuve qu'il aurait pu établir dès 1638.
- Torricelli tient le récit d'une simplicité; Roberval celui du travail méthodique dans la direction d'un calcul.